De nos jours, il existe des tonnes de supports de coco différents sur le marché provenant de divers fabricants, et le nombre ne fait qu’augmenter. Évidemment, ils revendiquent tous la qualité, mais qu’est-ce qu’un support de coco de qualité en réalité?

Tout d’abord, n’importe quel support utilisé pour le jardinage en pot ou en jardin doit être constant, lot sur lot, et ce, année après année. Le produit ne doit contenir aucune graine de mauvaises herbes et aucun agent pathogène qui pourraient empêcher le jardinier d’obtenir les meilleurs résultats possible. De plus, les structures chimique et physique doivent être stables. La fibre de coco ne diffère en rien des autres supports à cet égard, la question est plutôt par rapport au processus employé pour arriver à un produit de qualité.

Chaque support possède ses propres caractéristiques et qualités, lesquelles doivent être prises en considération lors de l’utilisation. Par exemple, la tourbe présente un pH naturellement faible qui inhibe la plupart des activités pathogènes, et ce, jusqu’à ce que la tourbe soit chaulée. Dès que son pH est augmenté, tout organisme vivant dans la tourbe, tel que les spores fongiques, peut amorcer sa croissance. L’on retrouve généralement des agents pathogènes et des graines de mauvaises herbes dans les sols minéraux tels que le sable, l’argile ou l’humus. Ils doivent donc être stérilisés avant l’utilisation, soit de façon chimique (jamais une très bonne solution), soit de façon thermique (une solution plus simple et souhaitable).

D’autres produits comme la fibre de coco ou les balles de riz (produits dérivés d’autres industries) doivent d’abord être décomposés avant que l’on puisse les utiliser comme support de croissance (ils doivent répondre aux exigences de base d’un support de culture et offrir une rétention d’eau, un environnement adapté pour la zone racinaire et un soutien pour la plante). Donc, en gardant tous ces besoins différents en tête, comment parvient-on à obtenir une fibre de coco de qualité? Eh bien, dès que la noix tombe du cocotier.

Marques de référence

Les marques de référence visant à déterminer la qualité de la fibre de coco sont:

  1. la structure physique
  2. la stabilité chimique
  3. l’absence de graines de mauvaises herbes et d’agents pathogènes
  4. la constance

À la base, la fibre de coco offerte sur le marché consiste en un mélange de trois éléments principaux que l’on différencie par leur taille, soit des flocons, des fibres et des grains (aussi de la poussière et de la tourbe de coco). La taille de chaque particule et leurs fonctions déterminent le type de structure qu’adoptera le support. La structure signifie la taille des particules ainsi que la quantité et la grandeur des pores créés à même le mélange.

Il existe une structure idéale qui offre la meilleure croissance pour chaque type de plantes. Lorsqu’il y a une grande quantité de petits agrégats (morceaux ou particules), on obtient beaucoup de petits pores, donc le sol retient une grande quantité d’eau, mais peu d’air. À l’opposé, lorsque les pores sont plus gros, on se retrouve en présence de beaucoup d’air, mais la rétention d’eau est faible. Les grains de coco sont semblables à une petite éponge qui retient beaucoup d’eau, mais pas d’air. En utilisant diverses tailles de grains, on parvient à obtenir des pores plus gros entre chaque particule de grain. L’ajout de fibre peut aussi créer le même effet.

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What does 'quality coco medium' really mean?
Séchage de la fibre de coco sur les lieux.

Tout ce qui est organique finit par se décomposer et la coque de noix de coco ne fait pas exception à la règle. On retire les grosses fibres épaisses de la coque de noix de coco, élément à la source du support de coco, après l’avoir fait tremper dans l’eau durant une longue période. Après, il ne reste que les plus petites fibres défaites et une grande quantité de grains ou de poussière. On doit ensuite laisser le matériel se décomposer pendant un certain temps avant qu’il puisse être utilisable.

Les cocotiers sont capables d’absorber de l’eau extrêmement salée. Pour ce faire, la concentration de sel à l’intérieur du cocotier doit être plus élevée que la concentration dans l’eau salée, de cette façon, les cellules végétales assimileront l’eau par osmose. Cependant, une trop grande concentration de sel à l’intérieur des cellules les tuerait. Pour y remédier, le cocotier concentre les sels dans les espaces entre les cellules. Alors que la matière végétale se décompose, les sels sont relâchés. Le relâchement de sels est plus élevé lorsque le matériel est plus frais, et il ralentit avec la décomposition. Cependant, on ne peut pas laisser la décomposition atteindre un niveau trop avancé, car, comme les particules rapetissent, elles peuvent devenir trop petites pour être utilisables.

Donc, le matériel de coco doit être vieilli à point pour ensuite être rincé avec de l’eau fraîche afin d’éliminer les niveaux très élevés de sels. Le potassium est l’un des sels les plus relâchés, il doit être réglé à l’aide d’un composant qui équilibrera la concentration de potassium par rapport aux autres éléments, comme le calcium. Ceci permet de rendre les autres éléments disponibles pour la plante.

Tamponnage

Afin de stabiliser de façon permanente la chimie du support et son pH, on doit ajouter un composant de réglage (que l’on nomme agent tampon) avant l’utilisation. Si la fibre de coco est mélangée avec de la tourbe ou de la terre, on peut procéder à cette étape lors de l’application de la première dose d’engrais dans le support avant d’insérer les plantes, ceci permet de régler les proportions de nutriments.

Si la fibre de coco est utilisée dans sa forme pure, il est préférable de procéder au tamponnage avant d’insérer les plantes dans la fibre de coco. Les nutriments utilisés pour la culture agricole ont une formule ou une concentration unique qui est adaptée aux propriétés chimiques de la fibre de coco utilisée. Ainsi, le support de coco aura la quantité optimale de nutriments. L’horticulteur doit aussi veiller à ce qu’il y ait un léger drainage (au moins 20 %) lors de l’irrigation et doit toujours arroser à l’aide de la formule nutritive (nutrition constante). Ceci établira les bonnes conditions de croissance, et ce, tant que le support n’est pas envahi par les mauvaises herbes.

A weed is any plant that grows where people do not want it to grow. Weeds introduce variables into the growing equations that are not welcome. Weeds consume nutrients, act as hosts for pathogens and insects and rob the crop of light and water. Clean coco medium (or indeed any other medium) should never be a source of different plant species, nor should it be a source of pathogens.

However, when coco is thrown into giant piles, left to rot for a time and then packaged for use, this is a real opportunity for weeds and pathogens. Fungal spores are not affected by the use of gas and heat alone is not economically feasible, so there are only two ways to clean coco for use in growing:

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Coco drying on location.
Weeds consume nutrients, act as hosts for pathogens and insects and rob the crop of light and water.
  1. Sterilize the material by steaming it before packaging
  2. Ensure that the decomposing coco is not exposed to these issues and remains free of pathogens to start with

Steam sterilizing is much cheaper but, for coco, is not the optimum method.

Steam sterilizing

Several things occur in coco when steam is used to sterilize the medium. The structure of the coco changes, the fibres become shorter and as a result it retains much more water, which is not a good thing. The coco particles also become smaller and softer leading to a decrease in larger pore space even with the addition of a separate component such as perlite. We can picture this like dried noodles: when they are dry, they retain their shape and there is space between them. After ‘steaming’ or cooking, they stick to each other even when you put a fork between them. There is almost no space left for air.

But the particles are not the only thing to be damaged by this ‘cooking process’. Any existing plant-available nitrates (NO3-) are converted into plant toxic nitrites (NO2-). Nitrites can also be taken up by the plant and consumed, but they are known carcinogens and can cause a condition in animals which changes the chemistry of the blood, rendering it unable to carry oxygen. Steaming also impacts on the availability of many micro-nutrients, particularly manganese, which sometimes becomes available to the plant at toxic levels. Steam sterilizing, dry heating, fumigation, or chemical drenches (which also leave behind a chemical residue) all have one very negative effect on coco: they totally clean the medium.

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What does 'quality coco medium' really mean?
All the microbes in steam sterilized coco are destroyed and have to re-colonize from the top down as food substrates become available and move down the soil profile. Un-steamed coco will have active colonies at all levels and food substrate availability at all those levels.

Cleaning the medium disrupts the natural ecological balance of the decomposing medium. Healthy medium has the correct concentrations of micro-life to continue breaking down organic matter in the right way while not affecting the nutrients applied for the plant. If all micro-life has been killed, on the other hand, general decomposers take over, stripping the medium of all its nutrients and out-competing the plants for the available nutrients.

Maintaining a balance is critical to the health of the medium and the crop. Simply dumping a heterogeneous mixture of ‘beneficial’ organisms into the medium does not work. One organism begins to break down fresh organic matter a little and then excretes the substrate for the next organism, a process which continues until the organic component changes completely.

Unless a second-step food source is available from the activity of the first organism, the second-step organism will starve and die. General decomposers use up most of the nutrient pool in the medium.

Of course, the plants also derive their sustenance from these pools but they are much slower to take up nutrients. The decomposers use up the nutrients before the plants get a chance. The best approach is therefore to control the crop from the beginning and prevent these types of problems before they happen. Sterilized coco medium is best avoided.

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