À CANNA nous nous nourrissons des histoires de cultivateurs passionnés; nous adorons les écouter, en faire partie et mettre en valeur leur cheminement au fil des ans.
LE PARCOURS
Robbie, parlez-nous un peu de vous.
Robbie: Je suis un cultivateur de cannabis médical primé, je fais tout pousser à la maison. Je passe de 15 à 40 heures par semaine à m’occuper de mes plantes, selon leur stade de croissance. Si quelque chose cloche, je reste avec elles jusqu’à ce que le problème soit réglé.
Prix :
- 2017 Peace East 420 Best Flower
- 2018 Peace East 420 Best Flower
- 2018 MUMM's (3e place)
- 2019 MUMM's Cup (1re place)
- 2019 MUMM's Judges Choice
- 2019 Cannabis Cup (1re place), Yarmouth, N.-É.
Racontez-nous comment vous êtes devenu un cultivateur passionné.
Robbie: J’ai grandi dans une famille pleine d’amour, où il y avait toujours quelque chose qui poussait un peu partout. Apparemment, même bébé, il était impossible de m’arrêter de jouer et de me mettre les mains dans la terre.
Ma passion pour le jardinage a commencé à se cultiver à l’âge de 14 ans lorsque je travaillais au marché Canisto, un centre de jardinage au Nouveau-Brunswick. Je faisais 3 kilomètres de vélo chaque matin pour m’y rendre. Je m’occupais d’effectuer des travaux extérieurs et de couper le gazon. De temps en temps, mes patrons me laissaient jouer dans la terre.
Au collège, j’ai étudié les techniques forestières et j’ai développé une curiosité pour la culture du cannabis…
Environ un an et demi plus tard, j’ai commencé à avoir des problèmes de santé; je n’ai donc pas pu terminer mes études. En attendant, j’ai fait les démarches pour obtenir une licence de culture de cannabis médical en vertu de ce qui est aujourd’hui le RACFM. Au début, ce n’était qu’un passe-temps, mais aujourd’hui la culture du cannabis soulage autant mon stress que la consommation que j’en fais.
« Cette passion m’a permis de grandir et d’évoluer dans plusieurs sphères de ma vie. »
Comment votre passion pour la culture a-t-elle évolué au cours des deux dernières années?
Robbie: Je ne pourrais dire que la légalisation a grandement contribué à l’évolution de ma passion pour la culture, puisque je cultive déjà depuis un bon moment. Je peux toutefois dire que je suis beaucoup plus ouvert sur le sujet.
UNE PASSION
POUR LA CULTURE
Quel est votre élément favori du processus de culture?
Robbie: Lorsque j’ouvre la porte et que je vois mes plantes heureuses.
Quelle serait la partie la moins intéressante du processus selon vous?
Robbie: Les problèmes d’équipement qui surviennent la nuit, pendant que je dors et que je ne peux pas aider mes plantes ou les sauver. Ah, et aussi de découvrir qu’une de mes plantes est un mâle ou une hermaphrodite… [rires]
Selon votre expérience, quelle différence constatez-vous lorsque vous cultivez au moyen de produits propres et de haute qualité, par rapport aux autres produits sur le marché?
Robbie: Personnellement, je trouve qu’un produit propre de haute qualité fait vraiment une grande différence. J’ai remarqué que plus le produit final est pur et propre, plus l’effet est net. On note moins d’interférences.
Pour ce qui est de la plante en soi, un produit propre produira une récolte propre, et ça se verra dans la fleur. Si on observe le résultat final d’une plante cultivée avec d’autres produits sous microscope, la fleur montrera probablement des signes de mildiou, une structure truffée de défauts (fleurs moins denses), etc.
La propreté des engrais et des substrats joue un rôle important dans le processus de culture; elle influence chaque aspect, de la vitesse de croissance à la densité de la fleur, sans oublier ses saveurs.
Quels ont été vos plus grands défis en tant que cultivateur?
Robbie: Cultiver les produits le plus propres possible; car nous sommes ce que nous consommons. Heureusement, j’ai reçu beaucoup d’aide de l’équipe canadienne de CANNA, qui non seulement offre d’excellents produits, propres et de qualité, partout dans le monde, mais qui a également su répondre à mes questions, me fournir des ressources pertinentes et me donner de bons conseils de culture.
Aussi, je possède une vieille maison dans une région maritime, donc j’ai dû apprendre quelques trucs au fil des ans pour protéger mes plantes contre le froid. Lorsqu’elles sont jeunes, j’utilise CANNA COCO, mais j’ajoute 15 ml de sel d’Epsom pour équilibrer le sol et lui donner un petit regain.
Dans les années à venir, pour quel aspect aimeriez-vous être reconnu au sein de la communauté de la culture du cannabis?
Robbie: J’aimerais être reconnu comme un cultivateur de cannabis compatissant, qui prône la médecine naturelle et qui exploite le pouvoir du cannabis pour aider les gens malades à guérir.
Y a-t-il une personne que vous admirez particulièrement dans l’industrie du cannabis? Qui, et pour quelles raisons?
Robbie: Il y a deux personnes que j’admire particulièrement au sein de l’industrie : Éric de CANNA, dont le soutien m’est tellement précieux et utile depuis plusieurs années, ainsi que Franco Loja de Strains Hunters.
Quelles questions un consommateur devrait-il poser à un cannabiste lorsqu’il achète des produits de cannabis afin de s’assurer qu’il se procure un produit sécuritaire et de qualité?
Robbie:
- Est-ce que des pesticides ont été utilisés dans la culture de ce produit?
- Demandez au préposé de vous fournir le document d’analyse.
- Assurez-vous que le produit a été approuvé par Santé Canada.
- Soyez précis concernant vos besoins. Informez votre cannabiste de votre historique médical afin qu’il puisse vous suggérer un produit qui vous convient.
« S’informer sur le cannabis et poser les bonnes questions est la clé. Personne ne veut consommer un produit ayant été traité aux pesticides. »
Quel conseil aimeriez-vous donner à quelqu’un qui commence à cultiver à la maison?
Robbie: Gardez ça propre et simple. Inutile de tout essayer. Quelqu’un l’a fait avant vous; fiez-vous à la science.
